Les aphrodisiaques sont utilisés depuis la nuit des temps (certains placent le curseur au quatrième siècle avant Jésus-Christ pour les premières traces d’allongement de pénis de l’Antiquité) et ont toujours fasciné les hommes.
Garder Popaul au garde-à-vous est en effet primordial pour assurer les performances sexuelles de haut vol et combler ces dames pendant toute une nuit, ou tout du moins plus que 4 minutes.
Ces substances naturelles, qu’elles viennent d’animaux ou de végétaux, stimulent le désir sexuel mais beaucoup d’études sont finalement assez floues sur les effets réels que ces philtres d’amour peuvent avoir sur le pénis et le coït. Les produits dont le nom dérivé de la déesse grecque Aphrodite auraient donc possiblement un effet placebo et certaines mixtures se transmettraient de génération en génération par ces recettes de grand-mère.
Et quand on sait qu’à cette époque, les mecs s’ouvraient le bide ou la tête pour un rien, qu’ils n’avaient pas encore inventé l’aspirine et qu’ils mourraient d’un rhume ou de n’importe quelle maladie (imaginez, mourir de la polio ou de la rougeole au 21e siècle, ce serait un comble quand même), on est en droit de se poser certaines questions sur la véracité et l’impact que ces substances ont à voir avec la libido de ces messieurs. Et au vu de certains remèdes, on vous déconseille très fortement d’imaginer y goûter. 1, 2, 3 bandez !
Des aphrodisiaques pour pimenter la vie au lit
Commençons soft pour bander dur avec de la nourriture plus ou moins comestible et de notoriété publique. Par exemple, il est très connu que le chocolat est une bonne solution pour augmenter les performances sexuelles en plus d’être un bon antidépresseur ! Pourquoi n’est-il pas encore remboursé par la sécu ? Il est dit le souverain Moctezuma se gavait de chocolat chaud avant d’aller rendre visite à son harem.
Restons dans les douceurs sucrées avec le miel. En effet, selon cette bonne vieille mythologie grecque, le miel assurait aux dieux l’immortalité et donc un braquemart divin et perpétuel ! Aujourd’hui, les Grecs continuent d’arroser copieusement leurs yaourts de nectar d’abeille pour booster leurs taux d’œstrogène et de testostérone.
Changeons radicalement de mets avec un aliment bien connu mais qui fédère moins les palais. Les huîtres ont la forme d’un organe génital féminin tandis que la composition de ce fruit de mer rappelle le sperme par son goût salé. Grâce à son haut taux de fer et de zinc (qui augmente indirectement la libido), Casanova pouvait en avaler une cinquantaine au petit-déj’. Attention à l’indigestion !
Le thon, c’est bon et aurait des vertus bandantes ! Et on peut même combiner le sexe et la dégustation de sushis sur le corps des femmes, c’est un passe-temps japonais qui s’appelle le nyotaimori (ou body sushi).
Un trafic sexuel prohibé
La phytothérapie propose également plusieurs produits pour stimuler l’envie de passer des nuits pleines de sexe. Gingembre, Ginseng, Maca ou Salsepareille sont autant de plantes qui sont connues pour schtroumpfer plus fort.
D’autres recettes aphrodisiaques sont beaucoup moins drôles et reposent sur un trafic avéré d’espèces protégées voire carrément en danger d’extinction. C’est le cas pour la corne de rhinocéros, qui en plus d’être interdite à la vente serait également très recherchée dans beaucoup de pays pour de fausses vertus qu’on lui prête aisément. En effet, la fameuse corne magique serait composée de… kératine. Ça fait cher le kilo de chutes de cheveux et coupures d’ongle.
Dans le même genre, parlons également des pénis de tigre (qui est également une espèce menacée selon la classification de l’Union internationale pour la conservation de la nature). Les hommes étaient persuadés que s’enfiler des gros chibresou des gros testicules de mâles alpha leur permettrait d’être plus efficace au pieu. Cerfs, phoques, loups, castors, taureaux ou… chèvres sont donc régulièrement consommés pour leurs supposés pouvoirs sexuels.
Les aphrodisiaques qu’on n’a pas encore vus sur les guides Michelin
Passons maintenant à quelque chose de plus excitant. Les aphrodisiaques disons… inhabituels pour vous rendre sexy !
Et quelques recettes bandantes nous viennent de la mer. Les Chinois placent beaucoup d’espoir dans la libido avec les concombres de mer. La forme phallique serait sans doute encore une fois à la base de telles croyances. Et si vous êtes tenté, il y a également l’ambre gris. Une ambre très particulière qui réside de la production des sécrétions biliaires et du sperme de cachalot… On récupère ça à la surface de l’eau et on s’en fait des parfums ou on en saupoudre ses repas. À vous de choisir.
Le fameux fugu aurait des particularités aphrodisiaques. Le seul souci, c’est que s’il est mal préparé, on peut mourirde sa toxicité. C’est le prix à payer pour ne pas bander mou.
On prête également des vertus sexuelles à d’autres espèces plus terre-à-terre. Comme les fourmis coupe-feuille qu’on offre régulièrement en cadeau de mariage en Colombie pour assurer la fécondité. Du sang de cobra en Asie, ou les scinques qui sont une famille de lézards. Parlons également d’aliments comme le casu marzu. C’est un fromage pourri qui est banni dans plusieurs pays. La raison ? Il y a des asticots qui peuvent vous sauter dans les yeux… Non vraiment, ça ne s’invente pas.
La mouche espagnole qui irrite si fort la peau que ça en augmente le flux sanguin. La soupe de mucus d’hirondelle. Ou encore le fameux Balut qui est un œuf de canard bouilli content un embryon qu’on gobe directement à la paille dans les street food des Philippines et du Vietnam. Et bon appétit bien sûr.