La klysmaphilie, pour un anus bien propre !

Beaucoup d’entre nous perçoivent l’attraction sexuelle et la pratique sexuelle du point de vue de la « sexualité vanille ». Le terme « sexualité vanille » désigne ainsi les comportements sexuels dits traditionnels et conformes aux normes sociales, pas comme la klysmaphilie.

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Les adeptes de ces activités sexuelles conventionnelles pourront donc être étonnés voire être écœurés vis-à-vis des multitudes d’attirances et de pratiques sexuelles qui s’écartent de ces normes. Et d’ailleurs, c’est notamment le cas de la klysmaphilie.

 

La klysmaphilie, une déviance humide

La klysmaphilie appelée également la clystérophilie est une pratique consistant à administrer ou à se faire administrer un liquide dans l’anus et le colon. Cette méthode permet donc au klysmaphile d’éprouver un plaisir sexuel en dehors d’une quelconque relation sexuelle. La klysmaphilie concerne les hommes au même titre que les femmes.

C’est une pratique qui peut aussi bien se faire seul(e) qu’avec un(e) ou plusieurs partenaires. Elle nécessite, en principe l’usage d’un instrument comme la poire munie d’une canule rectale, afin de faciliter l’injection du liquide au niveau de l’anus, mais également et surtout afin de mieux ressentir l’effet escompté. Cela étant dit, la pratique de la klysmaphilie n’est pas dénuée de certains risques comme les diarrhées, les irritations, les infections,… En effet, il est important faire attention au volume et à la qualité du liquide administré.

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C’est une déviance s’écartant des actes sexuels dits conventionnels et donc à l’opposé de la « sexualité vanille ». La klysmaphilie figure parmi les listes pratiques dites paraphiliques. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, pour qu’il y ait vraiment paraphilie, il faut que l’attirance ou la pratique déviante soit le seul moyen pour le sujet d’avoir une excitation ou un plaisir sexuel. Il faut également que l’attirance et la pratique sexuelle déviante durent pendant au moins six mois. Il faut également qu’elle provoque « une détresse clinique notable ou un handicap dans le domaine social, professionnel ou autres domaines fonctionnels importants ».

 

Une tendance praticable chez soi

Cela étant dit, la klysmaphilie est une paraphilie plutôt discrète. Contrairement à d’autres types d’attirances ou de pratiques déviantes. On pensera à l’exhibitionnisme ou le frotteurisme qui exposent parfois le sujet à un risque d’atteinte à la pudeur ou à une agression sexuelle. De plus, bon nombre de klysmaphile considèrent leur penchant sexuel pour le lavement, tout à fait normal et naturel. Mais Internet reste souvent le domaine où ces « paraphiles » peuvent créer leur propre communauté. Ils y expriment leurs penchants, leurs goûts… Ils peuvent tisser des liens avec d’autres personnes qui partagent leur attirance, tout en ayant la possibilité de rester anonymes.

 

 

De manière générale, la sexualité reste un sujet tabou. Et la société est rarement dotée de l’ouverture d’esprit pouvant permettre à ces klysmaphiles de vivre leur penchant librement et de s’affirmer tels quels, sans risquer de se faire stigmatiser.

 

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