L’ursusagalmatophilie, une addiction pour la peluche en fourrure à rebrousse-poil

On continue notre tour d’horizon des paraphilies et autres addictions avec l’ursusagalmatophilie. L’ursusagalmatophilie vaut beaucoup de points au Scrabble et est diablement difficile à prononcer. Cela désigne surtout l’attrait sexuel que l’on peut avoir pour les ours en peluche.

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Le fétichisme pour le nounours en peluche est donc une sous-catégorie du mouvement furry ou du yiff. Cela peut paraître innocent puisque la passion nous renvoie vers l’enfance et titille nos fantasmes les plus cachés afin de s’émoustiller d’un teddy bear.

En effet, à l’instar de beaucoup de déviances sexuelles comme l’ergophilie, l’ursusagalmatophilie paraît bien inoffensif pour la société de prime abord. Pourtant, ce genre de mouvement est assez mal vu et certains groupes n’hésitent pas à entretenir des légendes urbaines sur les jouets en peluche et autres animaux de tout poil. Les amalgames et les incompréhensions demeurent et le Fandom furry s’est peu à peu replié sur lui-même afin de préserver sa tranquillité de la haine ambiante. Comment expliquer cette méfiance vis-à-vis de cette attirance sexuelle pour la faune et les poils en tout genre ?

 

L’ursusagalmatophilie et la communauté furry

Définissons déjà de quoi il est question ici car on peut voir apparaître sur la toile et dans les conventions énormément de termes techniques et précis sur le sujet.

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L’ursusagalmatophilie est donc le mot barbare qui désigne l’attirance sexuelle pour les ours en peluche. Cette paraphilie croise en fait beaucoup de milieux et d’autres déviances sexuelles. En effet, beaucoup d’autres aficionados aiment entièrement recouvrir leur peau de matières qui galvanisent leur libido : on peut rapidement citer les accros au latex, au cuir, au synthétique, au zentaï… Certains n’hésitent pas non plus à se déguiser en animaux avec le classique pony-play.

On en arrive gentiment au Fandom furry qui peut se traduire par l’ensemble des membres qui s’intéressent au mouvement furry (qui se traduit en anglais par « poilu », désigne ici les admirateurs des animaux poilus) des artistes, écrivains ou jeux de rôle dans la littérature, sur Internet ou dans les conventions.

De Lola Bunny de Space Jam en passant par le lieutenant Juddy Hopps de Zootopia, Sonic le Hérisson bleu ou le Loup de Tex Avery, les membres de cette communauté apprécient tout particulièrement les personnages d’animaux anthropomorphes avec des personnalités fortes et des traits humains. On peut par exemple dégager de ces attributs une intelligence significative, la capacité de parler, des sentiments, la bipédie et le port de vêtements (ou non d’ailleurs). Et grâce à la règle 34 d’Internet qui explique que « si cela existe, il y a un porno à ce sujet », les exemples de sexualisation de nos héros Disney d’enfance tels Robin des Bois et Marianne sont légion. Ainsi, renard, ours, souris, panda, chat et chien sont autant d’animaux qui attisent les fantasmes du furry érotique ou yiff quand on parle de rapport sexuel entre deux furries.

 

Des membres de tous poils

Maintenant qu’on y voit un peu plus clair à ce sujet… Pourquoi ne laisserait-on pas ces addicts au pelage soyeux se fourrer en toute tranquillité ? Car malheureusement, nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours. Les fétichistes de la communauté furry apprécient l’atmosphère sans jugement qui y règne. Mais aussi ce retour à l’enfance qu’ils peuvent y vivre. Ce groupe se présente comme ouvert et tolérant sans crainte de révéler son orientation sexuelle. Malheureusement, cela attire également quelques problèmes sous-jacents.

Les ramifications y sont tellement grandes et les membres finalement assez différents qu’il est assez difficile de donner une définition précise ainsi que tout ce que l’on peut y inclure. Par exemple, il n’y a pas de limite pour les attributs anthropomorphes et certains membres furry sont devenus fans de certains super héros et héroïnes humanoïdes.

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Les adeptes de ce mouvement peuvent ainsi avoir du mal à appréhender l’attrait pour les peluches, les poils et la fourrure. Certains pensent même que tous les furries sont gays par essence. Souvent, on ne retient même que la déviance sexuelle quand on vient à parler d’Eurofurence (convention européenne des fursuiters) ou de déguisement animal. Ce qui n’est finalement qu’une partie de cette passion.

 

Des détracteurs de mauvais poil

C’est bien là le problème pour les fans de fourrure. Et c’est aussi pourquoi certains journalistes ont du mal à interroger des furfans pour démocratiser le sujet. En effet, des articles railleurs voire carrément fallacieux sur le sujet. Beaucoup de membres pensent qu’il ne vaut mieux pas trop parler de leur addiction pour éviter les problèmes. Et que certains sites les ont délibérément mal cités afin de discréditer le mouvement.

En effet, beaucoup de gens font énormément d’amalgames sur ce mouvement. Et certains forums… Qu’il est inutile de citer ne se font pas prier pour continuer la diffamation et la désinformation… En exagérant les comportements de certains groupes marginaux. Ainsi, les raccourcis entre adeptes de la fourrure, homosexualité, bestialité et zoophilie sont très rapides.

Avec cette tolérance affichée par ses membres, la communauté est assez mal vue pour tout ce qui se rapporte à la zoophilie. Beaucoup pensent que ces pratiques sexuelles se doivent d’être condamnées. En effet, on peut assimiler cela à de l’abus sur les animaux. La plusophilie (déviance sexuelle pour les doudous et autres peluches d’enfance) est également sujette à controverse à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté. Bien sûr à cause de sa proximité avec l’univers des bambins.

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Pourtant, elle ne présente aucun danger physique mais on l’associe bien vite avec la pédophilie, ce qui est autrement problématique.

 

L’ursusagalmatophilie et toute la communauté furry en règle générale souffrent d’une méconnaissance certaine du sujet. Ainsi que de l’environnement à cause des fantasmes sexuels qu’elles véhiculent. C’est dommageable puisque ses membres clament leur bienveillance et leur tolérance au sein de leurs groupes. Heureusement, les mœurs et les gens évoluent. Et il ne faut pas oublier que nous sommes 7 milliards de déviants sexuels, chacun à notre niveau !

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