Le crush fetish, une écrasante paraphilie sous le radar de la justice

Nouvel épisode de nos stimuli et addictions insolites avec le crush fetish. Malgré son nom, cette déviance sexuelle n’a rien à voir avec le fait de faire du mal à son petit ami ou un amour de jeunesse.

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Le crush fetish est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par l’écrasement d’objets, mais pas seulement et c’est là où le bât blesse.

En effet, cela peut même aller pour certains jusqu’à l’anéantissement de nourriture (et on ne parle pas ici de troubles alimentaires ni d’orthorexie voire d’insectes ou de petits mammifères. Avec tout ça, vous pouvez aisément comprendre quel est le problème majeur avec cette dépendance, mais nous y reviendrons.

 

Avez-vous déjà marché sur un Lego ?

Les prémisses de ce fétichisme assez particulier peuvent remonter bien avant l’adolescence et la puberté. Oui, vraiment très tôt, on parle chez certains enfants d’un intérêt tout particulier par l’écrabouillement d’objets dès l’âge de 2 ou 3 ans. Et pas seulement en mode King Kong avec ses gratte-ciel de Lego, on parle ici déjà de la fascination pour l’écrasement d’insectes et de petits invertébrés.

Tel un chaton turbulent, le bambin peut même chercher à se faire écraser sciemment par les grandes personnes en se plaçant sous les pas des adultes.

Si la scène peut prêter au rire quand on l’imagine, elle est beaucoup moins drôle quand on pense au danger que cela peut représenter pour le poupon à un âge où la taille de l’enfant est de moins d’un mètre et où se faire marcher dessus peut valoir un traumatisme immense aussi bien physique que psychologique.

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Revenons-en à nos petits mammifères. Certains addicts de la discipline ne veulent absolument pas se mêler aux autres aficionados plus violents et extrémistes. En effet, on distingue dans cette paraphilie le soft crush du hard crush.

 

Le soft et le hard crush, deux groupes qui se piétinent

Le soft crush implique des petits insectes ou encore des petits invertébrés. Le fantasme peut aussi venir du bruit assez particulier que fait le criquet, l’escargot ou l’arachnide quand ils se font écrabouiller par le piétinement.

Et là, tous les coups sont permis. Que ce soit pieds nus ou encore en talons aiguilles, la femme en action peut être dénudée ou même en combinaison de latex pour varier les plaisirs.

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Le hard crush quant à lui est beaucoup plus violent puisqu’on parle à la catégorie « supérieure » avec les mammifères et les animaux plus grands. Des lézards, des petits lézards ou encore des chatons peuvent passer sous le pied des obsédés sexuels et c’est tout de suite moins drôle.

On touche au cœur de plusieurs problèmes.

 

Où est la limite quand on écrase des êtres vivants non consentants ?

Tout d’abord, la cruauté animale est bien évidemment présente car non seulement on peut parler de petits animaux de compagnie mais en plus de cela, certains prennent un malin plaisir à regarder souffrir les pauvres animaux. Plus la compression dure longtemps et plus l’orgasme sera important. Parfois, les animaux se font seulement marcher dessus, parfois c’est pire.

De plus, où placer le curseur entre soft et hard ? Est-ce que certains animaux méritent plus que d’autres de se faire écraser sans vergogne ? Pourquoi les chiots plutôt que les fourmis ?

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Le débat n’est pas nouveau et comme pour ce qui est du véganisme, de nombreuses associations prennent ces problèmes au sérieux et tentent par tous les moyens de limiter la diffusion de certains films de crush fetish.

 

Un vide législatif qui profite à la tendance

Il n’existe pour le moment aucune loi pour réguler ce problème de films pour le crush fetish. Vu que la légalité de ces films varie selon les pays, il n’est pas aisé de contrôler la distribution de ces vidéos sur Internet. Il n’existe aucune loi pour ce qui concerne les petits invertébrés, mais un tel échange de vidéo de plus gros vertébrés est par exemple illégal aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En France, une personne qui tue volontairement un animal domestique ou tenu en captivité, sans nécessité, publiquement ou non, encourt une amende de 1.500 €. En cas de récidive, la personne encourt une amende de 3.000 €.

Des exemples malheureux à ce sujet fleurissent sur le web. Par exemple, en 2006, un couple a mis en ligne une vidéo où une infirmière écrasait un petit chat sans défense. Elle et son mari ont dû quitter leur emploi quand les internautes ont réussi à découvrir leur identité. Sans loi claire et précise, c’est souvent la foule qui décide de se faire justice elle-même. Et quand on voit parfois la violence des réactions sur les réseaux sociaux, on peut se dire que ce fameux couple ne s’en est pas si mal sorti…

 

Le crush fetish est donc une déviance sexuelle  dans les limites de la moralité et de la justice. Nul doute que d’autres problèmes et de nouvelles vidéos surviendront bien vite. on peut la ranger dans la même veine que la pseudo nécrophilie

 

2 réflexions sur « Le crush fetish, une écrasante paraphilie sous le radar de la justice »

  1. Vous auriez pu nous épargner la dernière photo là, put*n, pas possible ça… ce pauvre lapin n’a pas l’air d’être une peluche.

    Personne avait besoin de voir ça ! à part les tarés que vous prétendez dénoncer justement.

    • Je pense que tu as raison a100 cent
      Ce lapin a du mourir dans l,horreur
      J,ai un lapin blanc comme lui qui a cinq ans et un autre qui est décédé à 11ans

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