Ceux d’entre nous qui ont lu le livre ou vu le film 50 nuances de Grey savent certainement le sens du mot BDSM le sigle pour « Bondage, Discipline, Sado-Masochisme ». Le bondage est une attirance et une pratique sexuelle qui consistent à attacher son partenaire et à mettre en place une situation de soumis(e)/dominateur(trice) ( la place de dominant(e) ou de soumis(e) pouvant aussi bien être occupée par la femme que par l’homme).
Ce penchant n’existe pas uniquement dans les œuvres de fictions. Nombreuses sont les personnes qui le pratiquent dans leur vie sexuelle et il concerne aussi bien les hommes que les femmes, les couples hétérosexuels que homosexuels, jeunes ou moins jeunes, etc… Le bondage est une sorte de fétichisme qui est lié à un univers de cuir ou de latex et aux couleurs rouge et noir. Vous pouvez regarder ces modèles adeptes de ce fétichisme pour découvrir cet univers bien spécial.
Le bondage : un vrai mode de vie
Certaines personnes ne peuvent concevoir leur vie sexuelle sans le bondage, cette pratique tendant même à devenir leur mode de vie à part entière. D’autres personnes le pratiquent de temps en temps pour essayer de nouvelles choses, pour apporter un peu de piments dans leur vie de couple, etc… D’ailleurs, le bondage est une discipline qui d’une part comprend plusieurs paliers ou degrés, allant du plus soft au plus extrême et d’autre part, demandent l’utilisation d’accessoires spécifiques.
Pour ceux et celles qui veulent entrer dans cet univers, l’idéal est donc de procéder par étape. Ainsi, pour débuter, vous pouvez acheter quelques accessoires, pas forcément indispensables, puisqu’on peut tout à fait improviser avec les moyens de bord, mais qui permettent tout de même d’avoir plus de plaisir et de mieux plonger dans ce « jeu » sexuel tout en garantissant une meilleure sécurité. Car il ne faut pas oublier que le bondage n’est pas une pratique dénuée de risque et il y a des règles à suivre. Tout comme pour d’autres jeux sexuels tels que la pseudo-nécrophilie (jeu de rôle) par exemple.
Le collier de soumission
Ainsi, il y a tout d’abord les accessoires de soumissions et de contraintes qui font l’essence même du bondage. C’est le cas du collier de possession qui permet de placer le partenaire sexuel dans une situation d’esclave. En effet, les colliers BDSM ont une certaine ressemblance à ceux des esclaves des temps anciens. Fabriqué à partir de cuir, comme la plupart des accessoires de bondage, le collier est souvent muni d’un anneau qui permet de tenir la personne en laisse.
La contrainte dans le bondage
Pour la contrainte, vous pouvez user de cordes, mais l’idéal est d’avoir une paire de menottes pour les poings et ou pour les pieds. Cet accessoire permet donc de limiter les mouvements du ou des partenaires en position de soumission, ce qui le laisse en situation d’infériorité, de faiblesse par rapport au « maitre ». Ce dernier va alors pouvoir exercer toute son autorité sur son ou ses partenaires.
Le bâillon
Il ne faut pas également oublier les bâillons qui se déclinent sous divers aspects. Il y a le bâillon en tissu, en cuir, mais le plus fameux reste certainement le bâillon-boule, un accessoire qu’on voit souvent dans les films. Ces accessoires vont obliger le partenaire sexuel qui l’utilise à produire des bruits étouffés et à saliver tout en renforçant cette situation de soumis(e)/dominateur(trice).
Le fouet
Enfin, il ne faut pas oublier le fouet ! Pour les adeptes du bondage, la douleur est étroitement liée au plaisir sexuel. Il est tout de même important de connaitre le niveau de douleur supporté par le ou les partenaires et de s’assurer qu’il n’y ait aucun risque. Pour cela, il faut savoir contrôler l’intensité des coups assenés, mais surtout, savoir bien choisir le fouet idéal et qui présente le moins de risque. Puisqu’il s’agit ici de débuter, il faut commencer prudemment.
Les accessoires précités figurent donc parmi les plus conseillés pour les débutants. Vous pouvez également y ajouter les masques, les cagoules, les cordes, les pinces à tétons, etc… Mais l’important est avant tout le consentement mutuel des participants. Et de discuter des limites à ne pas franchir pour ne pas nuire au plaisir voire de blesser le partenaire. Et surtout, il faut se renseigner sur les risques et les mesures de sécurité afin de pouvoir éviter les accidents.
Les couples qui s’adonnent de façon très engagée aux pratiques BDSM ont souvent commencé en mode soft. Pour y aller progressivement, des jeux de couple, de modérés à plus chauds, existent. L’a priori initial de la douleur disparaît rapidement au profit du plaisir quand le conditionnement psychique des partenaires est installé.